The review for Literary History and Theory

LITERATURA CARCERALĂ DIN EXIL

December 15, 2010

👤Author

Name: Oana Safta
Affiliation: Institutul de Istorie şi Teorie Literară „G. Călinescu”, Bucureşti

📄Article

Citation Recommendation: SAFTA, Oana. „Literatura carcerală din exil”. In: RITL, New Series, IV, No. 1-4, January-December 2010, p. 219–240
Titlul: LITERATURA CARCERALĂ DIN EXIL
Titre: LA LITTÉRATURE CARCÉRALE D’EXIL
Mots-clés: témoignages, société, journaux, mémoires, autobiographies
Pages: 219–240
Language: Romanian
URL: https://ritl.ro/pdf/2010/10_O_Safta.pdf

Résumé: Après la seconde guerre mondiale, l’importance du contexte social et politique est déterminante pour la littérature, puisque la censure demande l’interruption de son cours normal. Les écrits intimes secrets (journaux, mémoires, autobiographies) qui surgissent dans l’Europe de l’Est après 1990 représentent des témoignages sur l’être humain et ses tragédies, sur les souffrances des ceux qui ont connu l’univers des cachots. Seulement après l’effondrement du système communiste on a eu accès à ce type de littérature où l’expérience tragique de la détention est présentée sous tous les aspects et pas seulement suggerée, comme il arrivait souvent dans le roman de l’obsédante décennie. Les souvenirs sur la détention sont cruelles, avec un degré augmenté de vraisemblance par rapport aux paraboles ou aux antiutopies qui regardent la même époque. Une catégorie spéciale dans le paysage des mémorials roumains est celle des anciens détenus qui racontent par écrit leur experience en prison après avoir émigré, leurs témoignages paraissant tôt dans les pays de l’ouest, attirant ainsi l’attention sur le régime dictatorial du pays. Les Roumains choisissent la voie de l’exile dans des moments et par motifs divers; nombreux d’entre eux entrevoient le danger de la nouvelle dictature et partent avant 23 août, certains profitent des missions diplomatiques ou des études qu’ils effectuent pour pouvoir pratiquer leur profession en liberté. Dès 1944, en Roumanie ont lieu plusieures reprises d’arrestations. Un premier groupe de détenus inclue ceux qui sont jetés en prison immédiatement après le détour des armes, quand la terreure s’instaure. La mort de Stalin représente un instant de relâche, tandis que – après „le printemps de Prague” et la retraite, en 1958, des troupes soviétiques du territoire roumain – les autorités „serrent la vis” et effectuent de nouveaux emprisonnements. Il y a des condamnés qui passent en prison l’entier intervalle 1944–1964 ou ceux qui subissent des incarcérations suivantes. Après la libération les possibilités d’integration sont réduites, des gens bien instruits ne peuvent pas exerciter leur métier et sont obligés d’accepter des emplois qui ne permettent qu’une vie à la limite du subsistance. Pour nombreux de ceux qui arrivent en Occident après l’élibération l’exile représente la seule solution de survivance alors qu’ils se trouvent marginalisés à cause de leur condition d’ex-condamnés, jetés en bas de la société.

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